Chercher une recette de Bugne n'a pas été chose facile, on trouve tout sur le net et chacun y met son grain de sel c'est le cas de le dire.
Après plusieurs essais, voici la recette qui me semble la meilleure.
Pour environ 60 bugnes :
500g de farine
100g de beurre ramolli
4 oeufs
100g de sucre glace
1 sachet de levure de boulanger
1 sachet de levure chimique
2 cuillères à soupe de fleur d'oranger ou de rhum
(pour ma part je préfère la fleur d'oranger)
Sel
Huile pour friture ou végétaline selon votre gout
Allez, c'est parti
Laisser le beurre ramollir à température ambiante.
Délayer la levure dans 5cl de lait tiède,
Dans un saladier, verser la farine, creuser un puit et ajouter, les oeufs battus, la levure, le beurre ramolli, la fleur d'oranger, le sucre et la pincée de sel, bien mélanger puis pétrir la pâte jusqu'a ce qu'elle forme une boule qui ne colle pas aux doigts.
Couvrir le saladier et laisser lever au moins 3h.
Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte puis découper des bandes, diviser les bandes en rectangles.
Inciser chaque rectangle au milieu et glisser une extremité a l'intérieur afin d'obtenir une tresse. (je sais pas si je suis bien claire là).
Faire chauffer l'huile dans la friteuse
(pour savoir si la température est bonne, déposer un petit bout de pâte dedans s'il remonte rapidement c'est bon),
puis faire cuire les bugnes.
Attention la cuisson est très importante, les bugnes doivent être à peine colorées, sinon elles seront trop sèche.
Quand elles sont froides, saupoudez-les de sucre glace.
Mais oui, Moon t'en aura je m'entraîne en attendant ton arrivée pour être au top!
Un peu de culture ne fait pas de mal, enfin faut il encore être curieuse!!
L’une des plus ancienne référence au mot « Bugne » à Lyon remonte à 1538. « Bugne » est dérivé du mot « buigne » qui signifiait « bosse » en vieux français. Ce terme est également à l’origine du mot beignet, qui désigne toute pâtisserie passée à la friture.
La bugne est une invention lyonnaise qui permettait d’apporter un peu de plaisir pendant la période du carême. Au siècle dernier, du mercredi des Cendres jusqu’au dimanche des Rameaux, il fallait se serrer la ceinture et manger maigre. Dure épreuve pour le Lyonnais qui devait se contenter d’un seul repas à midi et d’une collation le soir où vous ne pouviez dévorer ni œufs, ni poissons, ni fromages, ni lait, ni beurre. Que nenni ont du se dire quelques mères lyonnaises supportant mal ce régime minceur. Et pour améliorer ce maigre quotidien elles prirent de la farine, de la levure de bière ou de grain qu’elles ont délayées dans de l’eau et frit dans l’huile : les bugnes étaient nées ! Depuis le premier dimanche de Carême est devenu le dimanche des bugnes qui pendant quarante jours vont devenir les reines des étalages dans les boulangeries, les patisseries, ou les traiteurs.